jeudi 28 mai 2009

Aujourd'hui j'ai pris une claque, enfin plusieurs. Vous savez ce genre de douces claques qu'on a déjà pris des centaines de fois, qu'on s'inflige encore, pour se remettre un peu à sa place. Aujourd'hui j'ai décidé de faire ma gosse gâtée, de m'asseoir sur cette putain de dissert que je n'ai aucune envie de faire. Fonctionner à l'envie, assouvir enfin un de mes petits caprices. J'avais pourtant fait un brouillon et un plan, mécaniquement, un truc qui tenait très bien la route, un truc préfabriqué, scolaire, conventionnel, totalement bidon.
Aujourd'hui je me suis cachée derrière le mur de clôture pour que mes voisins ne me voient pas fumer ma cigarette trimestrielle volée à mes parents pendant leur sommeil, allumée avec 3 allumettes qui traînaient au fond d'un tiroir. Je me suis bien marrée, toute seule accroupie à l'ombre, à regarder le papier brûler doucement. Je me suis bien marrée en rendant encore le même verdict. A dans 3 mois Mademoiselle...
Aujourd'hui j'ai lu deux articles du blog de Nicolas. Deux à la fois seulement, même si je pourrais tous les dévorer d'une traite. 3e douce claque, la claque du rocker snob puant, la claque de mon idéal inavoué, la claque qui fait le plus mal, parce qu'on sait que celle-ci ne servira à rien. Une petite brûlure sur le moment, ça pince l'égo de se rendre compte qu'on ne connaît rien, ok il est presque parisien et il a presque deux ans de plus que moi mais c'est certainement pas une raison. La claque qui fait réflechir, qui remet en cause les deux précédentes. La claque la plus délicieuse, qui remue l'estomac, qui fait sourire bêtement et se moquer de soi.
Aujourd'hui je me suis dit qu'il fallait que je fasse, que je décide, que je choisisse, que j'entreprenne, et aussi, que je me laisse vivre tranquillement, sans trop perdre le Nord.
Aujourd'hui je m'asseois définitivement sur cette putain de dissert, je mets une bonne couche de crème solaire et je vais griller. Avec un bon Dickens. Na.

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