samedi 30 janvier 2010

1 comprimé de Bridget le matin,
2 cuillères à café de beurre de cacahuète l'après-midi,
du thé et du rock anglais, à volonté.

Et ptet qu'un jour j'aurai des choses à raconter. En attendant, j'écoute et j'conseille, j'devrais peut-être m'acheter une boule de cristal pour la touche exotique.

mardi 19 janvier 2010

Wake up everyone...




Ce matin en ouvrant la fenêtre, j'ai entendu la sonnerie du collège. Ca sonne comme Big Ben, sans le nombre de coups. Et comme il fait gris, ça a suffi à me pincer le coeur. J'me suis demandé si ma flemme serait différente ailleurs, si je saurais me lever ailleurs, sortir, faire des choses. J'me suis demandé si vraiment, ça changerait d'être là-bas, d'ouvrir ma fenêtre sur une rue de Londres, de voir les voitures rouler de l'autre côté, de courir pour choper un bus rouge à étage, plutôt que le bleu à hirondelles. J'en ai douté, un bon moment. Toujours le même "j'y arriverai jamais". Puis j'ai repensé à la sonnerie du collège, j'ai eu envie d'être avec ma petite Cel, j'ai eu envie de soleil, j'ai eu envie d'un géant cappuccino et d'un muffin aux myrtilles Starbucks. J'ai eu envie d'écouter Jason Mraz, oui carrément. J'ai eu envie de photos de Sophie Jarry, ses noirs et blancs hallucinants, clichés de live, c'est con mais ça fait partie des choses qui font battre mon coeur ça. Alex Turner, le petit blouson en cuir de Miles Kane, mon Buzz l'Eclair pas encore remis sur l'étagère, des feuilles de paroles en anglais éparpillées sur le bureau, un Royal Blend bien fort, le texto ému d'Elsa, mon fond d'écran, et la grenouille qui me sourit quand lui clique sur les yeux.
Et maintenant je me retrouve avec un article niais et cliché, que je vais publier quand même.
Tant pis :)

mercredi 13 janvier 2010

Tell me where's your hiding place,
I'm worried I'll forget your face.
I've asked everyone,
I'm beginning to think I imagined you all along...

( http://www.deezer.com/listen-4315583 )

vendredi 8 janvier 2010


(mon petit) Trésor.

jeudi 7 janvier 2010

Des Chiffres et des Lettres.

J+3. Je ne sais pas si je dois t'en vouloir ou faire des efforts, mais voilà, tu es tombée au mauvais moments, avec tes chandails 30 ans d'âge et ta tête de perruche déplumée. Quand tu as débarqué, tu ressemblais à une momie, et tu nous lançais des remarques presque violentes, des regards vides, ce faux sourire niais plaqué sur le visage en tout circonstance. Et puis tu t'es rallumée, doucement, tu as essayé de me faire le coup des souvenirs "de là-bas", la seule chose dont tu te souviennes vraiment. Tu ris parfois parce que tu ne sais plus quoi dire, parce qu'il te faudrait des heures pour trouver le fil de ton idée, parce qu'il faut bien meubler le silence. Mon silence. Mon silence douillet et paisible. Et puis je déjeune face à toi, sans avoir envie de te regarder, je déjeune face à toi et tu me déranges, et j'aimerais que tu partes, et je me sens coupable. Et tu le sens, j'en suis convaincue, alors tu te lèves et tu sors fumer, ton seul plaisir. Tu rentres et tu vas te coucher, tu vas dormir pendant des heures, parce que c'est tout ce que tu peux faire, dormir pour que le temps passe plus vite, parce que c'est tout ce qu'on te laisse faire, dormir dans un coin. Tu nous ennuies. Tu nous bouscules. Et tu l'énerves, bien sûr, et elle s'offusque de ton inertie, mais si seulement on prenait le temps de te donner envie d'autre chose...Seulement voilà. Tu n'es plus qu'une petite chose assise sur un canapé. Tu n'es plus qu'une petite chose accro à Julien Lepers, au milieu de cette foule de gens qui ne croient plus en rien, et qui n'ont personne pour ouvrir grand la fenêtre...
A quoi bon. Je ne sais même pas si tu en aurais envie. C'est bien beau de vouloir se prendre pour Amélie, mais si je n'arrive même pas à m'intéresser à toi...