mardi 2 novembre 2010

Ca fait un an. Un an qu'y a un truc qui a disjoncté, un an que j'ai pris cette drôle de décision, un an, pile. C'est passé terriblement vite, j'm'en rends compte seulement maintenant, je me suis ennuyée et j'ai regardé défiler les saisons. Un an. Un an de nuits agitées, de manque de tout, de frustration, d'angoisse, et de repos, paradoxalement. A notre échelle c'est incroyablement long, et pourtant...Je me demande si je vais pas finir par l'oublier, cette parenthèse. Ca me semble tellement irréel que ce serait bien possible. "Et alors, qu'est-ce que t'as fait? - Ben, rien. C'était le but quoi." Vraiment? J'en sais rien. C'était plus fort que moi.
Et au final, je crois que j'ai fondamentalement fait ce que je voulais. J'ai presque plus peur. J'crois que ça a marché...

jeudi 23 septembre 2010

Oh, oh, oh, sky is blue et birds are singing etc etc, ouais, carrément. Malgré deux-trois petits relans acides quand les Arctic Monkeys en traversant la fac grise, globalement, tout est génial. C'est un peu ridicule à écrire, mais c'est assez inédit. Le sentiment de soulagement intense. Une petite appréhension avant chaque cours, avant chaque demande, chaque sortie, mais y arriver. Et apprécier, vraiment. Demander. Oser. J'ai l'impression d'écrire un témoignage dans un bouquin de sous-psycho féminine, mais au fond, on sait tous ce qu'on est censés faire pour que tout roule. Et d'ici deux semaines, je sens que je vais de nouveau fabriquer une boule bien noire au creux de mon estomac, quelque chose de consistant à ruminer sous la pluie, mais pour l'instant tout glisse, je débloque les niveaux un par un, le boss final est encore loin, et j'ai largement le temps de voir venir...

jeudi 15 juillet 2010

Je festivale, tu festivales...


















































Ah si j'pouvais festivaler tout l'été...




mercredi 7 juillet 2010

C'est ça. Enfiler mon short, faire enfin un sac, sauter dans un train, j'ai hate d'entendre le rire de Margot pendant 2h et d'voir enfin Port La Nouvelle sous le soleil. C'est juste ça, essuyer le noir qui a joliment coulé pendant la nuit, l'envie d'écrire des trucs niais parce qu'y a encore sa voix qui vibre dans ma tête. C'est ça, entamer l'été du bon pied, s'occuper de ce qui fache avec bonne humeur parce qu'on en a enfin envie. J'risque de rapidement revenir sur ces quelques mots un peu ridicules, j'ai l'espoir facile en ce moment et j'perds un peu mon sens trop violent des réalités, mais tant pis. Ca fait une bulle de ciel bleu, ça soulage un moment, ça me donne envie de sourire au petit crocodile de ma chaîne de cheville. Des glaces à l'abricot et des heures à la plage, partir et mieux revenir, sortir de cette année grise et voir c'qu'on peut faire de mieux...

dimanche 6 juin 2010

"J'ai tout foiré ces derniers temps. The art of losing. Et j'arrive pas à être triste, déglinguée, déprimée, j'arrive pas à ressentir de la rage, à vouloir casser des trucs et à réciter des psaumes d'insultes. J'arrive qu'à être heureuse, qu'à me dire que ça va aller, merci mon étoile allez surtout ferme pas les yeux. J'arrive qu'à être de bonne humeur sans raison, qu'à vouloir embrasser toucher caresser. Soit c'est un dérèglement chimique, soit c'est le soleil et la musique."
Elise Costa, janvier 2005
De révélation en révélation. Et ce petit swing Londonien blanc. L'herbe de ton jardin. Ses yeux la nuit. So Happy Together. Ca s'bouscule, de nouveau. Demain, qui commence à ressembler à quelque chose. Twentysomething, presque...

dimanche 18 avril 2010

Wouldn't it be nice?

J'me sortirai jamais des étiquettes, et tant mieux, j'aime à croire que j'suis différente tout en restant attachée à un certain type de personnes. Ca me plaît, devoir faire un effort d'adaptation, porter un regard amusé sur certaines situations, genre "je sais", ça me plaît de penser que ma lucidité excuse mes pires hontes. Ca me plaît, le paradoxal "on s'en fout mais on en parle quand même", se moquer des gens parce qu'on les envie, croire rester fidèle à soi-même alors qu'on aimerait juste se glisser dans le courant et enfin tous leur ressembler. Ca me plaît de résister malgré tout, et de céder au moment où ça devient le plus facile. We're only humans...Ca me plaît, toutes ces entraves, cette culpabilité, manquerait plus que je vive libre tiens ! De quoi j'me plaindrais alors? Ca me plait d'être aussi égoïste, il faut l'avouer, même si il arrive un moment où l'avalanche de bruits dans la tête se calme, et qu'on se retrouve vraiment seul. Ca me plaît de recommencer à rêver de cette vie merveilleuse qui pourrait m'attendre derrière la porte...Recommencer à rêver. Le garder pour moi. Oh plaisir coupable...It seems the more we talk about it, it only makes it worse to live without it...
Oh woudn't it be nice?

mardi 6 avril 2010

mercredi 31 mars 2010

Et j'recommence à me bouffer les doigts, presque pire qu'avant on dirait.
Et j'ai adoré tous les voir.
Et j'ai même pas une jolie photo à caser là, m'énerve, vivement le 4 que je retrouve mon Gros.

jeudi 25 mars 2010

Demain...?




Des bougies aux fruits rouges. La pluie qui fout tout en l'air. La fumée derrière la fenêtre. Mais c'est pas grave tout ça, l'envie de rester blottie là, de ne jamais ressortir, l'envie de tout envoyer en l'air. J'ai l'impression d'avoir vraiment deux coeurs qui se battent là-dedans, une boule dans la gorge qui joue au yo-yo. En permanence au bord des larmes. Hello, I take you on a trip. J'aurais pu faire tellement de choses cette année, j'aurais du faire tellement de choses...


Mais c'est pas grave tout ça. Ptet que demain...?

mercredi 10 mars 2010

Oh, Marc-André en manteau léopard. Vous vous rendez compte que c'est Sinclair qui a composé le morceau? Moi ça me tue. A cette heure-ci, je floute un peu tout, pourtant il est tôt quand on regarde bien. J'ai l'impression que mes journées sont interminables, et pourtant je refuse de me coucher avant minuit. Même si je passe ma journée seule, c'est seulement maintenant que je suis tranquille. Que j'ai pas l'impression de devoir m'occuper, courir, avoir l'air de faire quelque chose d'utile. Ma folie du rangement est proportionnellement inverse à la décontraction de ma mère. Ah ma mère... Ma désinvolture est proportionnellement inverse à son stress. L'esprit de contradiction... Ou le simple fait qu'elle me tape sur les nerfs. Mais c'est normal, j'imagine. Je cherche d'autres figures féminines sur lesquelles me défouler, ou avec lesquelles partager d'autres choses. J'en ai marre à vrai dire, de toutes ces figures féminines, familiales. Qu'est-ce que mon père était beau, jeune. J'aurais pu tomber amoureuse de lui rien que pour son air mystérieux et ses boucles châtain. J'ai peut-être pas bien fait mon Oedipe, ou alors c'est purement narcissique, ou alors c'est un peu de Geoffrey? C'est peut-être aussi seulement esthétique, qui sait. J'aurais aimé connaître son autre vie, aller à des concerts avec lui, être dans son lycée, ou même sa voisine, ou même la copine d'un de ses potes, n'importe. Il ressemble aux mecs du Péril Jeune, ils ressemblent en fait, tous les 3. Tout est régi par la nostalgie. Mon humeur du matin, la musique qui me donne le sourire, les gens que je veux voir, mes rêves la nuit. Et j'balance mes hanches en fredonnant "I'm So Free"...Tu parles. "I'm So Free" derrière mon portail de château, derrière mes fausses excuses, derrière mes angoisses qui reprennent. "Late in the evening" oui, I'm So Free, derrière mon écran, derrière les autres, derrière cette éternelle phrase, "oui, il faut que je m'en occupe..."

lundi 22 février 2010

jeudi 11 février 2010

When I wake up early in the morning,
Lift my head, I'm still yawning
When I'm in the middle of a dream
Stay in bed, float up stream

Please don't wake me, no
don't shake me
Leave me where I am
I'm only sleeping

Everybody seems to think I'm lazy
I don't mind, I think they're crazy
Running everywhere at such a speed
Till they find, there's no need

Please don't spoil my day
I'm miles away
And after all
I'm only sleeping

Keeping an eye on the world going by my window
Taking my time

Lying there and staring at the ceiling
Waiting for a sleepy feeling

Please don't spoil my day
I'm miles away
And after all
I'm only sleeping

Keeping an eye on the world going by my window
Taking my time

When I wake up early in the morning,
Lift my head, I'm still yawning
When I'm in the middle of a dream
Stay in bed, float up stream

Please don't wake me, no
don't shake me
Leave me where I am
I'm only sleeping

John Lennon

mardi 2 février 2010

A peine 15 ans...

J'crois qu'y a des choses qu'on s'était promis, hein? Je t'aime, je t'aimerai toujours. T'avais mis un "s", faute d'orthographe, faute de temps au fond hein...Et j'essaie pendant des heures, je reste scotchée à cet écran à regarder des vidéos en espérant que ça revienne. Jamais au bon moment. J'ai pas de photos de toi, pas besoin. Do Me A Favour...Oh oui, le goût des belles choses. J'rêve de te voir arriver, t'asseoir sur le rebord de ma fenêtre et t'allumer une cigarette, comme quand on faisait semblant. Tu me manques pas, j'ai juste des relans de toi, qui piquent la gorge. J'rêve de te voir arriver, de t'entendre, tes petits détails pour combler ce flou qu'il y a toujours eu entre nous, le fossé qu'il fallait que tu franchisses pour te retrouver dans mes bras. Tes Yeux Noirs, cette sensation de charbons ardents, tu connais aussi hein? J'me souviens. J'me souviens. C'est un peu tout ce qui me reste de toi. On s'était promis hein, je t'aimerai toujours...

samedi 30 janvier 2010

1 comprimé de Bridget le matin,
2 cuillères à café de beurre de cacahuète l'après-midi,
du thé et du rock anglais, à volonté.

Et ptet qu'un jour j'aurai des choses à raconter. En attendant, j'écoute et j'conseille, j'devrais peut-être m'acheter une boule de cristal pour la touche exotique.

mardi 19 janvier 2010

Wake up everyone...




Ce matin en ouvrant la fenêtre, j'ai entendu la sonnerie du collège. Ca sonne comme Big Ben, sans le nombre de coups. Et comme il fait gris, ça a suffi à me pincer le coeur. J'me suis demandé si ma flemme serait différente ailleurs, si je saurais me lever ailleurs, sortir, faire des choses. J'me suis demandé si vraiment, ça changerait d'être là-bas, d'ouvrir ma fenêtre sur une rue de Londres, de voir les voitures rouler de l'autre côté, de courir pour choper un bus rouge à étage, plutôt que le bleu à hirondelles. J'en ai douté, un bon moment. Toujours le même "j'y arriverai jamais". Puis j'ai repensé à la sonnerie du collège, j'ai eu envie d'être avec ma petite Cel, j'ai eu envie de soleil, j'ai eu envie d'un géant cappuccino et d'un muffin aux myrtilles Starbucks. J'ai eu envie d'écouter Jason Mraz, oui carrément. J'ai eu envie de photos de Sophie Jarry, ses noirs et blancs hallucinants, clichés de live, c'est con mais ça fait partie des choses qui font battre mon coeur ça. Alex Turner, le petit blouson en cuir de Miles Kane, mon Buzz l'Eclair pas encore remis sur l'étagère, des feuilles de paroles en anglais éparpillées sur le bureau, un Royal Blend bien fort, le texto ému d'Elsa, mon fond d'écran, et la grenouille qui me sourit quand lui clique sur les yeux.
Et maintenant je me retrouve avec un article niais et cliché, que je vais publier quand même.
Tant pis :)

mercredi 13 janvier 2010

Tell me where's your hiding place,
I'm worried I'll forget your face.
I've asked everyone,
I'm beginning to think I imagined you all along...

( http://www.deezer.com/listen-4315583 )

vendredi 8 janvier 2010


(mon petit) Trésor.

jeudi 7 janvier 2010

Des Chiffres et des Lettres.

J+3. Je ne sais pas si je dois t'en vouloir ou faire des efforts, mais voilà, tu es tombée au mauvais moments, avec tes chandails 30 ans d'âge et ta tête de perruche déplumée. Quand tu as débarqué, tu ressemblais à une momie, et tu nous lançais des remarques presque violentes, des regards vides, ce faux sourire niais plaqué sur le visage en tout circonstance. Et puis tu t'es rallumée, doucement, tu as essayé de me faire le coup des souvenirs "de là-bas", la seule chose dont tu te souviennes vraiment. Tu ris parfois parce que tu ne sais plus quoi dire, parce qu'il te faudrait des heures pour trouver le fil de ton idée, parce qu'il faut bien meubler le silence. Mon silence. Mon silence douillet et paisible. Et puis je déjeune face à toi, sans avoir envie de te regarder, je déjeune face à toi et tu me déranges, et j'aimerais que tu partes, et je me sens coupable. Et tu le sens, j'en suis convaincue, alors tu te lèves et tu sors fumer, ton seul plaisir. Tu rentres et tu vas te coucher, tu vas dormir pendant des heures, parce que c'est tout ce que tu peux faire, dormir pour que le temps passe plus vite, parce que c'est tout ce qu'on te laisse faire, dormir dans un coin. Tu nous ennuies. Tu nous bouscules. Et tu l'énerves, bien sûr, et elle s'offusque de ton inertie, mais si seulement on prenait le temps de te donner envie d'autre chose...Seulement voilà. Tu n'es plus qu'une petite chose assise sur un canapé. Tu n'es plus qu'une petite chose accro à Julien Lepers, au milieu de cette foule de gens qui ne croient plus en rien, et qui n'ont personne pour ouvrir grand la fenêtre...
A quoi bon. Je ne sais même pas si tu en aurais envie. C'est bien beau de vouloir se prendre pour Amélie, mais si je n'arrive même pas à m'intéresser à toi...