mercredi 30 décembre 2009

Jingle Bells !

1:35 A.M.

Et j'crois que mon plus beau cadeau de Noël cette année, ça a été ton calin sur le palier presque sous la pluie, tes grands yeux et ton odeur, retrouvailles.



mercredi 9 décembre 2009

"Tiens! Je regarderais bien un Mr Bean! [...] Tiens! J'irais bien en Angleterre!"


Ouais je sais, encore.
Mais c'est un mal chronique ça, ça passe pas, ça revient par vagues, rien qu'à cause de l'accent du jury de pauvres cons de Britain's Got Talent.



J'ai eu 18 ans à Londres.
Et vous savez, ça fait mal d'être si loin de chez soi...

mercredi 2 décembre 2009


Une heure hors de chez moi. Montre en main, une heure. Ca suffit à changer la donne...

Un exemple pour tirer des conclusions? Ouais, mais vaincre le code petit à petit, vaincre le regard d'un échantillon de population petit à petit...J'sais pas, ça fait du bien. Le froid sur les joues. Promener les vieilles Converse. J'sais pas, ça fait du bien, de jouer à être soi des fois...

lundi 16 novembre 2009

*

Mais moi j'suis rock'n'roll, ouais. J'm'habille chez Gap et La Redoute, j'achète religieusement mes Beatles remasterisés, mais j'évite quand même de dépenser trop d'argent hein, j'satisfais mes élans hippie sur le mur de ma chambre, que je range consciencieusement chaque semaine. J'vais plus en cours mais je culpablilise. J'fais mes ourlets moi-même, j'mange de tout même des choux-fleurs, moi j'suis rock'n'roll! En soirée je bois de la bière parce que mon estomac supporte difficilement plus, mais j'continue à chanter que je finirai à la vodka, oh ouais...Moi j'suis rock'n'roll, la preuve une fois par trimestre, j'me planque derrière l'abri piscine pour m'étouffer avec une Marlboro Light, j'suis d'accord avec mes parents, j'les aide à la maison, je fais des gâteaux le week-end, je fais très bien les grands sourires...L'amour, j'le fais dans mon théâtre intérieur et j'le nourris avec des séries américaines à base de colocataires. Mais j'suis rock'n'roll jusqu'au bout de mes ongles limés et vernis, jusque dans mon thé à la menthe le matin devant les clips, un jus de fruits frais au blender et zou! au sport! Mais oh, j'suis rock'n'roll, même si les pompes à talons me font tout de suite des ampoules, même si j'suis fatiguée après 1h du mat', même si dans le tram j'ai peur quand un mec bourré s'approche trop près de moi...
Heureusement qu'y a des jours où j'ai 15 ans, en déballant cet album maudit, play, casque sur les oreilles, m'extraire de "oh regarde le chat! oh tu viens pas voir Un Dîner Presque Parfait? oh viens débarrasser le lave-vaisselle!". Heureusement que la nuit, les volets ouverts, il me chante ses vices et qu'mon coeur s'accélère. Si il me restait pas ce minuscule instant, j'vois pas comment j'pourrais être rock'n'roll...

mercredi 11 novembre 2009

Vé!

Et un drôle de pincement, quand j'ouvre la fenêtre pour la troisième fois, quand j'entends les sabots remonter la rue à toute vitesse. Des cris, mais peu. Des gens emmitouflés, planqués derrière les barrières rouges. La nuit qui tombe. Une bandide à 17h30, drôle de goût, drôle de froid qui me prend le nez...J'suis descendue déboucher la bouteille de pastis, j'me suis collée contre le radiateur, et l'espace d'un instant, j'avais tout ça dans le coeur. C'est con. Un drôle de pincement quand j'ouvre la fenêtre pour la quatrième fois, les barrières sont ouvertes, les chevaux attachés, les jeunes remontent la rue, jean et blouson...
J'aurais du aller à l'encierro. J'aurais du dire au revoir. J'aurais du profiter de cette odeur si particulière qui me manque 355 jours par an. J'aurais du regarder encore les vieux, les gamins, les jeunes, rester tranquillement au milieu, leur parler, écouter ces accents dont je me moque 355 jours par an. Faire attention à eux, pour une fois. Me laisser aller, pour une fois.
J'ai beau critiquer, j'ai beau lancer des regards amusés, je sais qu'une fois partie c'est à ici que je pense. Je sais que l'été prochain, j'aurai ma place sur les bancs en bois des arènes, que je m'exploserai le dos pendant une heure, que je me tordrai le cou à essayer de retrouver tout le monde, et que j'adorerai ça. J'crois que je me suis rendue compte, aujourd'hui, que plus jamais je ne serai totalement sincère quand je dirai "boah tu sais, Lansargues...". Plus jamais.

dimanche 1 novembre 2009

It ain't no use to sit and wonder why, babe
If you don't know by now
An' it ain't no use to sit and wonder why, babe
It don't matter, anyhow
When your rooster crows at the break of dawn
Look out your window and I'll be gone
You're the reason I'm travellin' on
But don't think twice, it's all right

And it ain't no use in turnin' on your light, babe
That light I never knowed
And it ain't no use in turnin' on your light, babe
I'm on the dark side of the road
Still I wish there was somethin' you would do or say
To try and make me change my mind and stay
We never did too much talkin' anyway
So don't think twice, it's all right

It ain't no use in callin' out my name, girl
Like you never did before
It ain't no use in callin' out my name, girl
I can't hear you any more
I'm a-thinkin' and a-wonderin' all the way down the road
I once loved a woman, a child I'm told
I gave her my heart but she wanted my soul
But don't think twice, it's all right

So long, honey babe
Where I'm bound, I can't tell
But goodbye's too good a word, babe
So I'll just say fare thee well
I ain't sayin' you treated me unkind
You could have done better but I don't mind
You just kinda wasted my precious time...
But don't think twice, it's all right.

vendredi 25 septembre 2009

- WORK -

Ha ha ha.
(I'm still trying to hop on that wonderful - and almost magic to me - bus...)









jeudi 24 septembre 2009

I won’t try to argue now
Anyway I feel there’s nothing I could say
To ease your mind
Maybe there’s nothing exciting outside
But ‘round here I’m just wasting my time
Spinning ‘round on nothing new
When I close my eyes I remember that kiss
I’d rather keep them wide open
And if I miss that train do you really think
That even here, I’d be closer to you

So here I am leaving soon and
I’m standing at gate 22
‘Cause whatever you may think I forgot
You know I’m still thinking about it
Sometimes I wish I could stay
But no matter where I go, no matter how long
You know I’ll keep hanging on. Sweet memories
I’m leaving but my mind will surely stay
At gate 22

There’s too many dreams I must chase down
Though sometimes I bite off more than I can chew
I know you’d like to keep me near
I know it’s easier to be two
But I can’t plan my life all around you
I’m weaker than I’ll let you know
So don’t ask me to jump this wall
From here it looks too tall
Two people kissing goodbye facing a door
A classic picture we’re all tired of

So here I am leaving soon and
I’m standing at gate 22
‘Cause whatever you may think I forgot
You know I’m still thinking about it
Sometimes I wish I could stay
But no matter where I go, no matter how long
You know I’ll keep hanging on. Sweet memories
I’m leaving but my mind will surely stay

And I already see the picture of that day
When you’ll say you’ll wait for me
And I’ll pretend just then to believe you
I’ll send you postcards for a few weeks and then
Another perfect moment at the wrong time
But the timing is always wrong

Here I am leaving soon and
I’m standing at gate 22
‘Cause whatever you may think I forgot
You know I’m still thinking about it
Sometimes I wish I could stay
But no matter where I go, no matter how long
You know I’ll keep hanging on. Sweet memories
I’m leaving but my mind will surely stay
At gate 22...

mardi 15 septembre 2009









Bla bla bla, c'est la rentrée. Cool ta vie. Scission de cerveau, j'ai 14 ans dans un des deux hémisphères, c'est pas évident pour la synchronisation. Cette partie plante en ce qui concerne les papiers administratifs, la fac, les informations à stocker, l'inscription à l'auto-école, et du coup ça fait des interférences avec l'autre partie...

Difficile, vraiment.


Et sinon, le vide, encore et toujours...
Justement pour une fois, non.

Hope. So much...

lundi 7 septembre 2009

lundi 27 juillet 2009

Juillet, juillet !


J'passe sur mon blog pour voir si y'a du nouveau t'sais. Puis j'ai pas assez chaud nan, j'me suis habituée aux 4 degrés Perpignanais de plus. Il ressemble à Andrew d'MGMT, vraiment, du coup je cède à la vague "ça nous a pas suffi l'an dernier? Re-jetons nous sur Oracular Spectacular"! Je trouvais ça très con y'a deux semaines, celà dit. Et quoi, "j'suis snob", moi aussi j'ai le droit très chère, de me livrer à des monologues pathètiques sur une fenêtre non visitée, j'ai parfaitement le droit, de faire des malaises pendant mon jogging, très chère, de critiquer tout haut, d'en avoir vraiment marre de ranger les couteaux à droite et les cuillères à gauche.

Pauvre gamine.

J'ai le cerveau en stand-by, ça fait du bien même si j'ai encore envie de bousculer mon petit monde cloisonné et rangé par ordre de taille dans des tiroirs.

samedi 18 juillet 2009











Entièrement dédié à la seule et unique lectrice de ce blog...

vendredi 26 juin 2009


Hey Paulie, yer me bezzie, even when yer blitzed or do yer buggeroo, yer make me chuffed la!
(I'm so in love with that Scouse dictionnary...)

mercredi 24 juin 2009

~ Petit bonheur de la vie n° 572 (découvert récemment) :
les fraises du jardin (même difformes).


mardi 23 juin 2009











"...dans ses bras [...] dans mes bras [...] dans ses bras [...] dans ses bras [...] dans tes bras..."


(Puis y'avait même un saxo, et une clarinette, et un accordéon, ah l'accordéon...)

mercredi 3 juin 2009


De vous à moi vous m'avez eue, mon amour.

Et puis écoute un peu Donny Hataway, juste une chanson tu sais, et tu comprendras peut-être.

Pourquoi ma petite gorgée de victoire ressemble juste à une cigarette, amère, qui m'file la nausée, et dont l'odeur tenace sur mes doigts me rappelle à quel point, à quel point, à quel point nous nous aimions. Le temps d'une chanson.

jeudi 28 mai 2009

Aujourd'hui j'ai pris une claque, enfin plusieurs. Vous savez ce genre de douces claques qu'on a déjà pris des centaines de fois, qu'on s'inflige encore, pour se remettre un peu à sa place. Aujourd'hui j'ai décidé de faire ma gosse gâtée, de m'asseoir sur cette putain de dissert que je n'ai aucune envie de faire. Fonctionner à l'envie, assouvir enfin un de mes petits caprices. J'avais pourtant fait un brouillon et un plan, mécaniquement, un truc qui tenait très bien la route, un truc préfabriqué, scolaire, conventionnel, totalement bidon.
Aujourd'hui je me suis cachée derrière le mur de clôture pour que mes voisins ne me voient pas fumer ma cigarette trimestrielle volée à mes parents pendant leur sommeil, allumée avec 3 allumettes qui traînaient au fond d'un tiroir. Je me suis bien marrée, toute seule accroupie à l'ombre, à regarder le papier brûler doucement. Je me suis bien marrée en rendant encore le même verdict. A dans 3 mois Mademoiselle...
Aujourd'hui j'ai lu deux articles du blog de Nicolas. Deux à la fois seulement, même si je pourrais tous les dévorer d'une traite. 3e douce claque, la claque du rocker snob puant, la claque de mon idéal inavoué, la claque qui fait le plus mal, parce qu'on sait que celle-ci ne servira à rien. Une petite brûlure sur le moment, ça pince l'égo de se rendre compte qu'on ne connaît rien, ok il est presque parisien et il a presque deux ans de plus que moi mais c'est certainement pas une raison. La claque qui fait réflechir, qui remet en cause les deux précédentes. La claque la plus délicieuse, qui remue l'estomac, qui fait sourire bêtement et se moquer de soi.
Aujourd'hui je me suis dit qu'il fallait que je fasse, que je décide, que je choisisse, que j'entreprenne, et aussi, que je me laisse vivre tranquillement, sans trop perdre le Nord.
Aujourd'hui je m'asseois définitivement sur cette putain de dissert, je mets une bonne couche de crème solaire et je vais griller. Avec un bon Dickens. Na.

mardi 12 mai 2009

Ya pas d'raison, mais



J'm'inquiète.
J'm'inquiète parce que j'arrive pas à enregistrer toutes ces putains de dates.
J'm'inquiète parce que j'suis bien dans aucune de mes fringues.
J'm'inquiète parce que j'ai tout le temps faim, c'est chiant ouais. J'm'inquiète parce que j'ai de plus en plus de mal à supporter mes parents, pas normal, techniquement j'aurais du faire ça y a trois ans...J'm'inquiète pour cet éventuel/futur studio, j'm'inquiète pour Paris, je trouve pas un seul hôtel potable pas trop cher pas trop derrière une gare. J'm'inquiète parce que "mais je vais travailler en Juin!", j'm'inquiète parce que Thomas Dutronc à Valmy un soir de Juillet, j'm'inquiète pour ces rêves de ciné pas encore bien éteints, j'm'inquiète pour un peu tout, mes jambes molles, mon humeur assortie à la météo, ma lointaine City qui me manque, mon petit chat que je verrai que le week-end, mais où est-ce que je vais bien pouvoir mettre mes CD? et faudra changer l'adresse de l'abonnement Rock & Folk? et j'vais voter quoi aux Européennes? et j'vais tenir un mois entier sans lui envoyer de message? et qu'est-ce que je fais de ce grand brun à rouflaquettes?

et...mais j'aurai pas de canapé!



(ps : vous m'manquez les Thievet...)

samedi 9 mai 2009








" Every portrait that is painted with feeling is a portrait of the artist, not of the sitter ",



in The Picture of Dorian Gray

mercredi 8 avril 2009

Eighteen !


Primrose Hill, 04/ 04/ 09

jeudi 12 mars 2009







Sunshine.

mardi 24 février 2009

On prend les mêmes et on...







C'est pas l'même endroit. Celui-là est beaucoup plus sympa, j'trouve. Je sais pas si il contiendra la même chose. J'ai besoin de neuf pour récupérer du vieux. Je sais que je suis partout, sauf ici. Je sais que je vis partout, sauf maintenant.
J'espère pouvoir retrouver, retrouver ouais, oublier peut-être.
J'vais ranger. Et on verra bien...