Ce matin en ouvrant la fenêtre, j'ai entendu la sonnerie du collège. Ca sonne comme Big Ben, sans le nombre de coups. Et comme il fait gris, ça a suffi à me pincer le coeur. J'me suis demandé si ma flemme serait différente ailleurs, si je saurais me lever ailleurs, sortir, faire des choses. J'me suis demandé si vraiment, ça changerait d'être là-bas, d'ouvrir ma fenêtre sur une rue de Londres, de voir les voitures rouler de l'autre côté, de courir pour choper un bus rouge à étage, plutôt que le bleu à hirondelles. J'en ai douté, un bon moment. Toujours le même "j'y arriverai jamais". Puis j'ai repensé à la sonnerie du collège, j'ai eu envie d'être avec ma petite Cel, j'ai eu envie de soleil, j'ai eu envie d'un géant cappuccino et d'un muffin aux myrtilles Starbucks. J'ai eu envie d'écouter Jason Mraz, oui carrément. J'ai eu envie de photos de Sophie Jarry, ses noirs et blancs hallucinants, clichés de live, c'est con mais ça fait partie des choses qui font battre mon coeur ça. Alex Turner, le petit blouson en cuir de Miles Kane, mon Buzz l'Eclair pas encore remis sur l'étagère, des feuilles de paroles en anglais éparpillées sur le bureau, un Royal Blend bien fort, le texto ému d'Elsa, mon fond d'écran, et la grenouille qui me sourit quand lui clique sur les yeux.
Et maintenant je me retrouve avec un article niais et cliché, que je vais publier quand même.
Tant pis :)
Ce matin je me suis réveillée la gorge en feu et le coeur froid. J'étais à côté d'un homme qui m'aime beaucoup malgrè moi-même. Je m'étais dit que j'allais faire un tas de choses utiles et nécessaires (papier, mails, travail...) mais je n'ai pas pu. Au lieu de ca, j'ai joué à l'hystérique. Cest un jeu trés facile dont le but est de ne pas réfléchir, prendre tout ce qui te tombe sous la main et le détruire. J'ai eu envie de jouer à ce jeu parce que je suis incapable de savoir ce que je veux réellement, parce que j'ai mangé des croissants venant d'un joli garçon dont toute fille normalement constituée serait amoureuse. Mais je n'y arrive pas. Et puis peut être que si j'avais pu fumer en ingurgitant un café, j'aurais pas voulu jouer.
RépondreSupprimerLa drogue va me manquer.